Les Reality checks sont des secondes opinions, demandées ou volontaires, qui évaluent l'état actuel d'une situation. Les contrôles de réalité sont similaires à la vérification des faits, mais sont moins formels. Un contrôle de la réalité est généralement effectué parce que quelqu'un croit que l'organisation ou la personne qui le demande se trompe sérieusement sur quelque chose. Si quelqu'un demande une vérification de la réalité à une autre personne, c'est peut-être parce qu'il s'agit de questions complexes et qu'il sait qu'il peut faire des erreurs. Par exemple, les erreurs dans la création de contenu peuvent être de simples fautes de frappe ou des informations erronées. Les biais cognitifs peuvent également conduire à des arguments biaisés. Le principe des quatre yeux - qui exige que deux personnes révisent un document - est une sorte de contrôle de la réalité conçu pour détecter de telles erreurs afin qu'elles n'apparaissent pas dans la version finale. Pour les questions importantes, il peut être conseillé de demander l'avis d'un expert. La réalité est particulièrement importante pour les entreprises, car un excès de confiance peut conduire à une préparation insuffisante et à une incapacité à faire face aux revers. Une enquête récente menée auprès de 2994 entrepreneurs a révélé que 81 % d'entre eux pensaient que les chances de réussite de leur startup étaient supérieures à 7, tandis que 33 % affirmaient que leurs chances de réussite étaient de 10/10. Il n'y a aucun moyen d'échouer. En réalité, un nombre important de startups n'arrivent jamais à décoller et seule une sur dix de celles qui se lancent est toujours en activité après cinq ans. Dans ce scénario, un contrôle de la réalité pourrait consister à demander à un analyste d'évaluer votre plan d'affaires et de suggérer les domaines à améliorer.