L’effet Dunning-Kruger

L'effet Dunning-Kruger est un biais cognitif qui pousse les personnes incompétentes à sous-estimer leur intelligence et leurs capacités. Malgré leurs lacunes, les personnes affectées peuvent néanmoins accéder à des postes de pouvoir, aidées par leur confiance en leurs propres capacités. En général, elles attribuent toute réussite à leur supériorité innée perçue plutôt qu'à des facteurs externes tels que les privilèges et les relations. L'effet Dunning-Kruger est essentiellement un échec de la métacognition, qui peut être définie comme la capacité d'un individu à réfléchir objectivement à ses propres processus cognitifs. Les experts estiment que les personnes atteintes de ce syndrome peuvent ne pas être capables de reconnaître leurs limites. Si la personne en question a beaucoup d'influence ou occupe un poste de haut rang, elle peut avoir une confiance infondée dans ses capacités mentales et son raisonnement. Bien qu'il soit difficile de remédier à l'effet Dunning-Kruger, il existe des mesures qui peuvent réduire la probabilité de son apparition ou sa gravité. Bien que l'esprit critique et la rationalité ne soient pas les mêmes pour tous, l'éducation et les efforts peuvent contribuer à les accroître. L'effet Dunning-Kruger fait référence à un biais égocentrique. Il conduit les gens à considérer leurs propres actions comme positives et à choisir des interprétations des données qui servent leurs objectifs. Le principe de Peter stipule que lorsque les gens atteignent leur plus haut niveau d'incompétence, ils ont tendance à y rester. Cet effet doit son nom à Justin Kruger et David Dunning qui l'ont identifié pour la première fois dans leur article intitulé "Unskilled and unaware of it : How difficulties in recognizing one's own incompetence lead to inflated self-assessments.