Gaz à effet de serre

Un gaz à effet de serre peut être défini comme un gaz qui absorbe le rayonnement infrarouge et dégage de la chaleur. L'atmosphère terrestre contient des gaz à effet de serre qui absorbent le rayonnement infrarouge du soleil, puis le libèrent. Une partie de la chaleur libérée atteint la terre, ainsi que la chaleur du soleil qui a pénétré dans l'atmosphère. La terre absorbe à la fois la chaleur du soleil et la chaleur du rayonnement, et en libère une partie. Une partie est alors réabsorbée par les gaz à effet de serre pour poursuivre le cycle. Plus il y a de ces gaz, plus la chaleur est empêchée de s'échapper dans l'espace et, par conséquent, plus la terre se réchauffe. L'effet de serre est l'augmentation de la chaleur. Les exemples courants de gaz à effet de serre, énumérés par ordre d'abondance, comprennent : la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde nitreux, l'ozone et tous les fluorocarbones. La vapeur d'eau, bien que le gaz à effet de serre le plus courant, se trouve en grande quantité, mais est relativement inefficace. Un certain degré de gaz à effet de serre dans notre environnement est tout à fait naturel : sans l'effet de serre, notre écosystème ne serait pas possible. Cependant, depuis l'aube de l'ère industrielle, dans les années 1750, le dioxyde de carbone a augmenté à lui seul de 40 %. Différents gouvernements ont conclu des accords pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en raison des inquiétudes suscitées par le réchauffement de la planète. Bien que le même principe s'applique techniquement à une serre réelle, l'effet ne contribue que faiblement à la chaleur totale de la structure par rapport à la prévention des pertes de chaleur par convection. On estime que les gaz à effet de serre, qu'ils soient d'origine humaine ou naturelle, augmentent la température moyenne de la Terre de 33 degrés Celsius.