Brain hijacking

Le Brain hijacking fait référence à l'utilisation des principes de la neuroscience, de la psychologie du comportement et de la sociologie afin de créer des composants compulsifs pour la technologie grand public. Les développeurs d'

ont créé ce terme en référence à la manière dont ces mécanismes compulsifs captent l'attention des utilisateurs et surmontent leur intention consciente. Cet effort vise à rendre la technologie plus attrayante pour les utilisateurs, ce qui se traduit par une augmentation des profits pour les créateurs de contenu et les spécialistes du marketing. Les efforts de détournement du cerveau portent généralement sur les interfaces utilisateur, les logiciels, les applications mobiles, les médias sociaux, les jeux et le contenu marketing. Voici quelques moyens d'attirer l'attention des utilisateurs. Les vidéos en lecture automatique, comme celles de YouTube et de Netflix, maintiennent un flux constant de vidéos, de sorte que l'utilisateur qui avait prévu de regarder une seule vidéo ou un seul épisode se retrouve à en regarder plusieurs à la suite. Facebook utilise des algorithmes pour adapter les techniques à chaque individu, par exemple en identifiant le moment où un adolescent est susceptible de se sentir peu sûr de lui et d'avoir besoin d'un coup de pouce. Sur Snapchat, une fonction appelée Snapstreaks encourage une communication quasi permanente. Les "likes" pour les messages sur les sites de médias sociaux peuvent être retardés lorsqu'il a été déterminé que l'utilisateur est susceptible de quitter le site ou l'application, dans le but de l'inciter à rester plus longtemps. Les récompenses intermittentes sont une technique empruntée au conditionnement opérant. Les chercheurs ont découvert que récompenser les employés à des moments irréguliers était la meilleure stratégie de renforcement.